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Barbudo Conexión (c)
5 avril 2005

Fond de tiroir littérairement contestable


Comme je le dis dans le titre de ce billet, l'histoire qui suit est un fond de tiroir littérairement contestable (de jardin - ah ouais, quand même). Vous êtes donc prévenus.
Je l'ai dépoussiérée au maximum vu qu'elle remonte au lycée ! C'te période bénie que ça aura été pour un Ornytho, un Polonais et un barbu de ma connaissance...
Ca reste cependant tristement laborieux à lire. Bon courage, donc.

Par contre, malgré mon coup de balai ça reste quand même tristement laborieux à lire. Bon courage, donc.




Chapitre 1

Disons que ma chanson euh, mon histoire, pardon, se passe à New York, où Jimmy se fait flinguer par un black au coin d’un bloc ou par un flic très singulier. Jimmy, il est vachement fort, il est blessé seulement. Il est aussi dealer et on le dit lent. Bon.

Ca y est, j’ai planté le décor, créé le climat de ma chanson ; Euh : de mon histoire, décidément, j’aime bien c’tambiance. Pas vous ? Ah bon ! (Toute ressemblance avec une ou deux chansons de Renaud ne serait que pur hasard).
Donc bon.

Retrouvons Jimmy là où Renaud l’avait laissé, c'est-à-dire u coin d’un bloc, machin, tout ça.
Il a beau être fort, il perd beaucoup de sang, vu qu’il a pris une quetsche dans le buffet et que ça aide pas pour la digestion, ce genre de pruneau. Il décide donc de se faire un garrot (gorille) avec son couteau suisse et sa grande connaissance de Mac Gyver, dont il ne rate aucun épisode, même s’il connaît le piège de la fin avant le début (attention, il faut suivre, hein).

Trois jours plus tard, son garrot (gorille – comment ça dans « running gag » y’a « gag » ?), était enfin prêt mais ne lui servait plus à rien puisqu’il s’était souvenu qu’il avait son téléphone portable dans l’une des poches de son blouson noir. Il appelle donc sa femme pour qu’elle prévienne les urgences, les pompiers, machin, tout ça. Il lui demande aussi de lui préparer des nouilles pour le jour où il rentrera, vu qu’il a quand même pris 9 balles dans le bide, héritées d’un black ou d’un flic très singulier ou les deux ; mes sources ne sont pas claires sur ce point.

Pendant son séjour à l’hôpital, sa femme est venue le voir plusieurs fois, pour lui remonter le moral et lui apporter es chocolats aux nouilles et aux coquillettes. Vous l’aurez compris, Jimmy a un faible pour les parpaings et aussi un tout petit peu pour les nouilles.
Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce qu’arrive un étrange personnage du nom de Mr Un Black Au Coin D’un Bloc Ou Par Un Flic Très Singulier. Ce nom peut paraître, de prime abord, un peu suspect, je vous le concède. L’infirmière, à l’accueil, elle, elle ne s’est douté de rien, même quand le mec lui a demandé la chambre de ce « salaud de fils de Fifi de Jimmy ».
Là, par contre, elle a été un peu choquée, l’infirmière, vu que le type avait dit « Fifi ». Mais bon. Elle lui a quand même dit qu’il était dans la chambre n°3123 UD 05 (3123 UD 04, ça dépend des versions). C’est un peu mystérieux, comme numéro de chambre, mais c’est comme ça. C’est une sorte de code secret réservé à certaines personnes mystérieuses aussi.

Après s’être un peu étonné, le méchant décide de repartir à la recherche de ce salaud de fils de Fifi de Jimmy Ouaneuguène the Pliceman in the Dark of the Colour of Whatseupioute in the Fucking usA, parce qu’il voulait le buter de au moins 40 balles. Sauf que quand il est arrivé dans la chambre, Jimmy (dont je tairais le nom pour des soucis de place et de maux de tête) c’était pas Jimmy.
Du coup il retourne voir la nana de l’accueil et elle lui répond que « Ah, oui : Jimmy Ouaneuguène The Pliceman In The Dark Of The Colour Of Whatseupioute In The Fucking usA, j’ai confondu avec un autre patient qui s’appelle Gérard Lambert. Aucun rapport, je suis portugaise… ».

Du coup, celui que les journaux appelaient déjà « le tueur aux 150 balles » perdait au moins plein de temps pour que dalle et du coup, en arrivant dans la vraie chambre de Jimmy, le tueur s’est rendu compte qu’il s’était fait la malle. Du coup, en rentrant chez lui, le mec était un peu énervé parce que vu le vent qu’il venait de se taper, tous ses potes allaient le surnommer Zéphyr ou Lord Burnos et ça, ça craint. Re-re-re-du coup, sur le chemin, quand le type au crâne de cul tatoué lui a fait un bras d’honneur, il s’est un peu défoulé dessus. Et du coup (c’est le dernier, je vous jure) le lendemain, on a lu dans les journaux qu’un skin avait morflé des coups de Black et d’équerre (toute ressemblance avec une chanson d’IAM et une autre que seules trois personnes au monde ont entendue ne serait que pur hasard).

Maintenant que cette première partie est finite, ça se corse, parce que là, j’ai plus trop d’idées. Je vais donc dire « Chapitre 2 », ça me laissera le temps de réfléchir à ce que je vais mettre dedans.
Donc :



Chat pitre 2


Ca y est, ça arrive.
Donc.

Le tueur au M16 fou décide d’aller régler son compte une bonne fois pour toute à Jimmy. Il arrive chez lui. Il sonne. C’est pas notre héro qui ouvre, c’est sa fille. Elle lui demande ce que c’est et il répond qu’il veut voir Jimmy de la part de Mr Un Black Au Coin D’un Bloc Ou Par Un Flic Très Singulier et que c’est super important.
La gamine à Jimmy fait demi-tour et part chercher son paternel qui arrive près de deux heures plus tard. C’t’électrochoc quand il avise la frime du gars Un Black Au Coin D’un Bloc Ou Par Un Flic Très Singulier !
Ce dernier en profite pour improviser une phrase dont seul un tueur de première classe peut en improviser.
Ca fait :
”Tu vas crever, salaud de fils de Fifi de Jimmy Ouaneuguène the Pliceman in the Dark of the Colour of Whatseupioute in the Fucking usA !”.
C’est vrai que c’est ouf, comme phrase !

A ce moment-là, Jimmy sort de son coma de peur et lui dit :
« Y’a erreur, moi c’est Jimmy Emilio Camilio de la Sierra de la Cava de la America Latina de Cuba de México de Argentina de Bolivia de Chile de Peru de Colombia de Venezuela de Belice de Uruguay de Equador de Panama de Nicaragua de Salavdor de Guatemala de Viva Che Guevara Zapata y Pancho Villa » (toute ressemblance, etc, etc…).

Alors là, le méchant est devenu très gentil et il s’est excusé. Ensuite il a expliqué qu’il s’était planté de cible, que celui qu’il recherchait depuis le début de l’histoire était un gros enfoiré de salaud et qui, en plus, détestait les nouilles !



Epilogue


Jimmy invita Mr B.A.C.D.U.B.O.P.U.F.T.S. à déjeuner.
Il consola ce dernier, qui était un peu triste d’avoir laissé filer l’autre salaud. La télé était allumée et la fille de Jimmy, qui était en train de regarder les infos, augmenta soudain le son.

Le journaliste annonçait en effet qu’un certain Jimmy Ouaneuguène the Pliceman in the Dark of the Colour of Whatseupioute in the Fucking usA s’était craché dans le Chiapas et avait été fait prisonnier par le Sous-Commandant Marcos.
Ils explosèrent alors de joie, devinrent très pote, et le fils de l’ancien tueur épousa la fille de Jimmy, qui devint Madame B.A.C.D.U.B.O.P.U.F.T.S.E.C.S.C.A.L.C.M.A.B.C.P.C.V.B.U.E.P.N.S.G.V.C.G.Z.P.V.


Ponsoir.

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Commentaires
B
Alors là, mon vieux, t'as assuré. Ca fait bien plaisir!<br /> Très beau message, ma foi d'un fort bon gabarit.<br /> C'est vrai qu'on s'est bien fendu la gueule pendant ces trois ans riches de fous rires, de puteries en tout en genre et, sans oublier les courses de pâté sur radiateur.<br /> Et c'est heureusement pas fini.<br /> Ouf !<br /> Ca m'aurait bien fait chier !
P
Effectivement, Philippe peut pas comprendre. Non seulement il était à Maubeuge, mais en plus il eut fallu qu'il connaisse les chansons de Renaud. Mais moi, je me souviens très bien de cette histoire, señor Barbudo. Tu l'avais imaginé après avoir écouté "Ma chanson leur a pas plu". C'était par une journée pluvieuse du mois de mars 2000. Nous sortions d'un cours d'éco avec notre maître à tous, Mme Ambroise. Burnos avait encore imité des animaux incongrus avant de se cacher dans ses mains quand la prof l'avait sermoné. Bougresse, elle, s'était encore une fois endormie. Quant à Jean-Philippe (alias JP Fly), il avait posé à la fin du cours sa question à la con favorite, à savoir qui avait raison entre Marx, Keynes et Freedman. Toi et moi, accompagnés de ces joyeux lurons, nous nous retrouvâmes ensuite dans ce temple de la connaissance qu'était le CDI, avec la ferme intention de réviser pour le bac. Mais comme d'hab, l'ambiance studieuse fit rapidement place au boxon. Après s'être fait gentiment priés par Thésaurus de quitter le CDI sur le champ, nous nous rabattîmes sur une salle annexe (qui avait subi des dégradations par des éléments perturbateurs - c'est de nous qu'il sagit?). C'est alors que tu me présentas cette historiette sur Jimmy qui se fait flinguer par un black au coin d'un bloc, par un flic très singulier. Je me vois encore te répondre avec le plus de sincérité possible que c'était "pas mal". Ce qui, venant de moi, est déjà un compliment. Si je me rappelle bien, tu la montra aussi à Quentin au moment du repas à la cantine, entre 2 batailles de bouffe. Et puis ensuite, plus rien! Cette histoire fut vite oubliée, sûrement noyée dans le flot de nos créations de l'époque. Mais, par je ne sais quel miracle, tu viens de l'exhumer du fond de tiroir où elle croupissait. Et je reconnais bien là ton respect pour les idées fertiles que les années lycée ont fait germées dans nos esprits. Alors, peu importe si cette histoire est contestable et ne veut rien dire. L'important, c'est qu'elle nous rapelle ce temps béni où un Barbu, un Ornyto et un Polonais s'amusaient à rire de tout et n'importe quoi, dans l'insouciance de leur jeunesse. Voilà, c'est tout. La séquence nostalgie est terminée. Mais, on dirait bien que j'ai battu le record de longueur d'un commentaire...
B
Bon.<br /> Alors bon.<br /> Je tiens d'abord à te féliciter d'avoir pu lire cette daube en entier.<br /> Il fallait pas mal de courage et d'entrainement. Mioas c'est vrai que t'as fait la guerre contre les gruluguiens aux côtés de Bruno.<br /> Alors pour répondre à tes questions :<br /> 1/ Y'a pas mal de trucs qui se sont passés quand t'étais à Maubeuge.<br /> 2/ Mais c'est également vrai que cette histoire contestable ne sert à rien et aura donc une place de choix dans notre livre.
J
D'aaaaaccord...donc tu sais que la, j'ai les yeux qui saignent...c'est parce que j'étais à Maubeuge ou ya un truc genre "c'est nul c'est bien" ou autre "c'est pas drole, c'est ca qu'est fort"? Non, pien, franchement. Ce sera dans le bouquin de notre correspondance inutile. Je sais pas trop ou, je pense que la taille des caractères sera comprise entre 0.2 et 0.3, mais ça y sera. Montargis en force!
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